Gaza : quelles recompositions politiques et géopolitiques ?
Intervention de Joan Deas, directrice exécutive de l’iReMMO
Entre les attaques du 7 octobre perpétrées par le Hamas et la réponse israélienne qui a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire entravent les perspectives politiques entre les deux acteurs. Tous deux animés par des traumatismes, le camp de la paix semble s’éloigner.
Guerre Hamas-Israël: pourquoi un contrôle de Gaza défendu par Netanyahou risque de finir en «bourbier»
Interview de Joan Deas, directrice exécutive de l’iReMMO
C’est une phrase ambiguë mais pas moins commentée. Lors d’une interview à ABC, Benyamin Netanyahou a déclaré : « Israël assumera, pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité » dans la bande de Gaza.
« Le clivage au sein de la société israélienne ne fait que s’approfondir » avec la réforme judiciaire
Invitée par RFI, Nitzan Perelman décrypte la situation en Israël après le vote sur une mesure clé de la réforme judiciaire.
Le pâté d’alouette de Naftali Bennett
On connaît le principe du pâté d’alouette : contrairement à ce que son nom laisse croire, il comprend peu d’alouette et beaucoup de… cheval. Imaginons-en une version casher : près de six mois après son investiture par la Knesset, c’est plus ou moins ce à quoi ressemble le bilan du gouvernement du Premier ministre Naftali Bennet et du ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapi.
« Adieu Bibi ? » -par Dominique Vidal, membre de l’iReMMO
Le nouveau gouvernement israélien constitue une telle gageure – des islamistes à la droite et à l’extrême droite, en passant par la gauche sioniste et le centre – qu’il menace d’exploser à la première crise et de donner ainsi une nouvelle chance à Benyamin Netanyahou. Ne risque-t-il pas, surtout, de poursuivre pour l’essentiel la politique de ce dernier ?
La droite israélienne n’a jamais été aussi à droite -par Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO
Israël face au danger d’une démocratie « illibérale » – par Dominique Vidal, membre de l’iReMMO
Partagez Partager sur facebook Partager sur twitter Partager sur linkedin Dans le numéro de mars, j’avais intitulé mon article « Jamais 3 sans 4… ou 5 ? ». Le scrutin du 23 mars en Israël risque en effet de déboucher, à court ou moyen terme, sur une cinquième élection anticipée. Car, pour la quatrième fois, Benyamin Netanyahou a […]
Succès en trompe l’œil pour Netanyahou – par Dominique Vidal, membre de l’iReMMO
Article publié dans le journal papier « La Nouvelle Presse » (septembre 2020). Par Dominique Vidal, journaliste et historien, qui vient de diriger avec Bertrand Badie L’État du monde 2020. Le Moyen-Orient dans le monde. Voilà deux ans que le sort d’Israël est suspendu à la survie politique de son Premier ministre. Depuis la fin 2018, Benyamin Netanyahou […]
Israël: Benny Gantz, l’idiot utile de Netanyahou, par René Backman, membre de l’iReMMO
« Israël : Unis par le sang des Palestiniens », de Dominique Vidal
Article publié dans le journal papier « La Nouvelle Presse ». En se faisant élire fin mars à la tête de la Knesset avec les voix du bloc de droite, Benny Gantz a trahi le parti Bleu-Blanc et ouvert la voie à un gouvernement « d’urgence nationale » sous la direction de Benyamin Netanyahou, hypothèse qu’il avait toujours […]
« Podcast. Rencontre en humanité : Les élections israéliennes », intervention de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO
Pourquoi Netanyahu a (presque) gagné
5 mars 2020 Les cinq raisons d’un sursaut [Tribune] Tout aurait dû conduire à une défaite retentissante de Benyamin Netanyahou : l’usure d’un Premier ministre au pouvoir depuis treize ans, sa triple inculpation pour corruption, fraude et abus de confiance, son incapacité à trouver un modus vivendi avec les Palestiniens, sa politique néolibérale créatrice de […]
« Pari gagné pour Netanyahu, malgré quelques obstacles », intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO
« Israël : jamais deux sans trois », article de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO
15 janvier 2020 Israël : Jamais deux sans trois Par Dominique Vidal C’est du jamais vu dans l’histoire de l’État d’Israël : pour la troisième fois en un an, des élections législatives anticipées se tiendront le 2 mars prochain. Même cause, mêmes effets : Benyamin Netanyahou cherche toujours à obtenir à la Knesset une majorité lui permettant de […]
Israël : Netanyahou sauvera-t-il son pouvoir ?
Lundi 8 avril 2019
Rencontre avec Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris. Il a également été membre de plusieurs cabinets ministériels. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Généraux, gangsters et jihadistes (La Découverte, 2018) et Main basse sur Israël sorti en 2019 aux éditions La Découverte. Ses travaux sur le monde arabo-musulman ont été publiés dans une quinzaine de langues.
Modération: Dominique Vidal, journaliste et historien.
« Comment Netanyahou évite la crise politique » – Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, Président de l’iReMMO, dans l’émission « Décryptage »
L’Etat-nation du peuple juif
En ces temps de régression populiste et nationaliste un peu partout dans le monde, le gouvernement et le parlement d’Israël ont frappé très fort avec l’adoption, en juillet 2018, d’une loi fondamentale consacrant l’Etat d’Israël comme l’Etat-nation du peuple juif.
Une terrible pensée
Les chroniques d’Uri Avnery, 25 novembre 2017
Soudain, une terrible pensée me frappe. Et si Avi Gabbay pensait réellement ce qu’il dit ? Impossible. Il ne peut pas réellement croire toutes ces choses. Non, non. Mais s’il les croit ? Que devons-nous en penser ? Avi Gabbay est le nouveau leader du parti travailliste israélien. Jusqu’à récemment, c’était l’un des membres fondateurs d’un parti de la droite modérée, Kulanu (‟Nous tous”). Sans avoir jamais été élu à la Knesset, il a occupé une fonction ministérielle secondaire. Il a démissionné quand Avigdor Lieberman, considéré par beaucoup de gens comme un semi-fasciste (et le ‟semi” est loin d’être certain), a été admis à rejoindre le gouvernement comme ministre de la Défense, le deuxième poste en ordre d’importance.
Celui qui avoue (ses fautes) et y renonce
Les chroniques d’Uri Avnery, 10 juin 2017
DANS LE tumulte des derniers jours, à l’occasion du 50e anniversaire de l’‟unification” de Jérusalem, un article déclarait que ‟même le militant de la paix Uri Avnery” avait voté à la Knesset pour l’unification de la ville. C’est vrai. J’ai tenté d’en préciser les circonstances dans mon autobiographie, ‟Optimististe”. Mais tout le monde n’a pas lu le livre et il n’a pour l’instant été publié qu’en hébreu. Je tenterai donc d’expliquer de nouveau ce curieux vote. Expliquer, non justifier. CE MARDI-LÀ, le 27 juin 1967, deux semaines après la guerre des six jours, je ne m’étais pas levé. J’avais la grippe et Rachel, ma femme, m’avait donné beaucoup de médicaments. Soudain on m’a appelé de la Knesset pour me dire que la Chambre venait d’ouvrir un débat sur l’unification de Jérusalem, qui ne figurait pas à l’ordre du jour.
Racaille parlementaire
Les chroniques d’Uri Avnery,20 mai 2017
QUAND j’entrai pour la première fois à la Knesset, je fus choqué par le bas niveau des débats. Les discours étaient pleins de clichés, de banalités et de slogans des partis, le contenu intellectuel était presque inexistant. C’était il y a 52 ans. Parmi les membres il y avait David Ben-Gourion, Menachem Begin, Levi Eshkol et plusieurs autres du même genre. Aujourd’hui, en regardant en arrière, cette Knesset ressemble à un Olympe, comparée à la composition actuelle de ce corps non-auguste. Un débat intelligent dans la Knesset d’aujourd’hui serait aussi déplacé qu’un Pater Noster dans une synagogue.
[TRIBUNE] Les colonies israéliennes, obstacle à la paix
L’Etat hébreu doit admettre le droit international et reconnaître que les territoires conquis par la force doivent être rendus. Cela reste un préalable aux discussions pour trouver une solution au conflit.
Israël, l’enfermement
N° 54 Eté 2005
Dossier dirigé par Régine Dhoquois-Cohen
Depuis la disparition de Yasser Arafat, leader historique de la résistance palestinienne, les événements politiques se sont précipités en Israël et en Palestine. Au cours des six mois qui viennent de s’écouler, on a assisté entre autres événements à : l’élection démocratique de Mahmoud Abbas à la présidence de l’Autorité palestinienne, la formation d’un gouvernement d’Union nationale en Israël, la confirmation par la Knesset de l’évacuation unilatérale des huit mille colons de Gaza, décidée en février 2004 par Ariel Sharon, la rencontre à Charm El-Cheikh le 8 février 2005 entre Ariel Sharon et Mahmoud Abbas, les élections municipales palestiniennes avec une courte victoire du Fatah dans l’ensemble des localités concernées mais une majorité au Hamas en particulier à Gaza, Rafah et Kalkiliya. Enfin George Bush, recevant Mahmoud Abbas à la Maison- Blanche le 26 mai dernier, a promis une aide de 50 millions de dollars versée directement à l’Autorité palestinienne et affirmé son soutien à la création d’un « Etat palestinien pacifique et démocratique ». Il s’est également adressé aux Israéliens : « Israël doit arrêter l’expansion des colonies et démanteler les colonies illégales ». « Tout changement au tracé de la ligne de séparation de 1949 doit faire l’objet d’un accord mutuel entre Israéliens et Palestiniens ».
Proche-Orient : illusoires négociations
L’idée, avancée par le président Hollande, de demander aux Israéliens et aux Palestiniens de reprendre des négociations directes sans conditions, semble a priori une proposition pertinente puisqu’elle implique la volonté de laisser aux parties en présence toute latitude pour régler un conflit qui les oppose depuis si longtemps. Le problème est que le rapport de forces inhérent à cette confrontation rend cette approche totalement illusoire.