École d’été 2024

Dessin d'un planisphère avec des monuments de style oriental tout autour du globe

Du lundi 24 juin au vendredi 28 juin 2024 | 9h-13h15

Cette année, l’École d’été de l’iReMMO propose de revenir sur la région Afrique du Nord et Moyen-Orient à travers cinq grands axes: la religion, la géopolitique, l’économie, les ressources naturelles, et la migration. En effet, comprendre et analyser cette région nécessite un approche pluridisciplinaire, adoptant des angles aussi différents que complémentaires. Chaque journée sera ainsi consacrée à un thème spécifique, lui-même décliné dans deux approches distinctes. Ainsi, l’École d’été offre un tour d’horizon le plus complet possible, en mettant en lumière les enjeux contemporains tout en tenant compte du contexte structurel sous-jacent.

Tunisie: arrêt sur la transition

Couverture du numéro 125 de la revue Confluences Méditerranée "Tunisie: arrêt sur la transition"

N° 125 – Été 2023
Dirigé par Jean-François Coustillière et Manon Moulin

Forte de sa situation géographique et de son dynamisme socio-politique, la Tunisie est et a longtemps été considérée comme un territoire stratégique au cœur du Maghreb central et de la Méditerranée. Axe de circulation méditerranéen majeur et pont entre l’Afrique et l’Europe, le pays a connu nombre d’occupations, de dominations et de migrations, forgeant ainsi une diversité culturelle et sociale. En 2011, l’insurrection populaire débouchera sur une transition politique tumultueuse qui demeure, à ce jour, tant autant complexe qu’instable. La situation politique tunisienne actuelle, si éloignée des espoirs de 2011, est doublée d’une crise économique sérieuse, avec des répercussions plus qu’inquiétantes sur la population.

En faisant un arrêt sur la situation transitoire de la Tunisie, c’est cet état de fait aux ressorts à la fois structurels et conjoncturels qu’il s’agit d’étudier dans ce numéro.

Tunisie, vers un populisme autoritaire?

Lundi 21 novembre 2022 | 12h30-14h

Présentation du livre de Hatem Nafti Tunisie, vers un populisme autoritaire? (Riveneuve, 2022)

Hatem Nafti, essayiste, auteur de Tunisie, dessine-moi une révolution (L’Harmattan, 2015) et De la révolution à la restauration, où va la Tunisie? (Riveneuve, 2019). Il collabore régulièrement avec divers médias internationaux francophones (Middle East Eye, Orient XXI, Nawaat, Huffington Post Maghreb, Le Vif, L’express, Rue 89).
Modération: Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

Tunisie : une démocratie en péril ?

Couverture Vidéo Tunisie

Mercredi 13 octobre 2021

Nadia Chaabane, docteure en sciences du langage, militante associative féministe et femme politique tunisienne. Elle est auteure de l’ouvrage Chronique d’une Constituante (Déméter, 2018), Jérôme Heurtaux, politologue, directeur du Centre français de recherche en sciences sociales (Cefres) à Prague depuis septembre 2018, Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et chercheure en relations internationales à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Hatem Nafti, essayiste, auteur de Tunisie, dessine-moi une révolution (L’Harmattan, 2015) et De la révolution à la restauration, où va la Tunisie? (Riveneuve, 2019).
Modération : Jihâd Gillon, responsable du pôle Maghreb/Moyen-Orient à Jeune Afrique.

Tunisie : la victoire de l’État de droit ?

Couverture vidéo youtube Chaabane

Samedi 24 avril 2021
Dans le cadre du cycle 2021 de l’Université populaire « Révolutions et contre-révolutions en Méditerranée et au Moyen-Orient (2011-2021) ».
La bataille pour la nouvelle Constitution, avec Nadia Chaabane, militante associative féministe et femme politique tunisienne. Élue à l’Assemblée nationale constituante tunisienne de 2011-2014, Où en est l’État de droit aujourd’hui en Tunisie ? avec Kamel Jendoubi, président du Groupe d’experts indépendants sur le Yémen du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations unies, militant des droits humains et homme politique tunisien et président d’honneur d’Euromed Droits.

La séance avec Bochra Triki, Les droits LGBTQI+ : un acquis de la révolution ? est annulée pour des raisons médicales. Un report de cette intervention est à l’étude

Jeux de pouvoirs au Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) [DANS LES REVUES]

Mercredi 27 janvier 2021
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne, à tarif libre.
Rencontre avec Théo Blanc, doctorant en science politique à l’Institut universitaire européen, Flavien Bourrat, responsable de programmes à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem) sur la région Afrique du Nord – Moyen-Orient et Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes.
Modération : Farida Souiah, membre du comité de rédaction de Confluences Méditerranée.

Le 5+5 face aux défis du réveil arabe

Ouvrage collectif sous la direction de Jean-François Coustillière.
L’initiative 5+5 lancée en 1990 (Algérie, Espagne, France, Italie, Libye, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal, Tunisie) et largement développée depuis, est particulièrement méconnue. C’est sans doute dû à une certaine discrétion du processus, attitude adoptée dès sa création qui a conduit à un déficit de médiatisation ou de promotion politique. Mais cette discrétion n’est probablement pas étrangère à son succès. De fait, les dix membres du 5+5 se sont appropriés l’initiative et manifestent clairement, notamment au Sud, leur attachement à cette démarche jugée pertinente et équilibrée et cela en dépit des aléas auxquels s’est heurté et continue de se heurter le processus.

La Tunisie de Ben Ali : la société contre le régime

L’Harmattan – 2002
En examinant le bilan des années Ben Ali, cet ouvrage collectif s’efforce de comprendre comment et pourquoi la « promesse démocratique » de « l’ère nouvelle « , inaugurée officiellement au lendemain du « coup d’État médical » du 7 novembre 1987, n’a pas résisté à l’épreuve de l’exercice du pouvoir. Un travail à la fois pertinent et impertinent, au moment où Ben Ali semble aller vers une quatrième candidature à l’élection présidentielle de 2004, et où l’Etat français renouvelle solennellement son soutien au régime tunisien dans le cadre de la  » lutte globale conte le terrorisme islamiste « .

Révolutions et contre-révolutions dans le monde arabe

N°115 – hiver 2020

Dix ans déjà que de Tunis au Caire, de Benghazi à Deraa, de Manama à Sanaa, des soulèvements se sont produits, avec une soudaineté et une vigueur telles que des pouvoirs ont vacillé et que certains ont même été emportés. Les 22 pays arabes n’ont cependant pas tous connu cette secousse. D’aucuns ont vite désamorcé des mouvements contestataires moins vigoureux, tandis que d’autres sont restés aux marges du mouvement. Cette différenciation processuelle est sans doute riche d’enseignements en termes de causalités. De même, le devenir des révolutions nous permet-il de décrypter des différences d’un espace à l’autre. La diversité de ce vaste mouvement contestataire et ses suites montrent donc, s’il en était besoin, combien le monde arabe échappe à tout réductionnisme.

Jeux de pouvoirs au Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie)

Couverture du numéro 114 de la revue Confluences Méditerranée

N°114 – Automne 2020
Dirigé par Haoues Séniguer.
Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ne sont certainement pas des sociétés figées, condamnées en quelque sorte définitivement aux conservatismes de toutes sortes. La forme et la nature des États ne disent pas tout des sociétés sur lesquelles s’exercent leurs pouvoirs. Cette image d’Épinal (la passivité ou résignation supposée des Arabes face à la tyrannie du Prince) a été sérieusement battue en brèche, sans disparaître complètement, depuis la période révolutionnaire de 2010-2011. Ces sociétés, aux histoires multiples, aussi proches que lointaines les unes des autres, sont au contraire marquées par une profonde vitalité sociale, culturelle et intellectuelle, des aspirations à la liberté et à la justice sociale constantes, en dépit des nombreuses vicissitudes et incertitudes politico-économiques qui les affectent. En effet, elles connaissent toutes, sous des formes diverses, des spasmes, heureux ou plus malheureux, dans des régimes qui oscillent entre dispositifs institutionnels semi-autoritaires/semi-démocratiques, réflexes néo-autoritaristes (Maroc et Algérie), percées ou lueurs démocratiques (Maroc et Algérie), et solidification d’institutions démocratiquement élues comme en Tunisie.

Le Maghreb face au Covid-19

Jeudi 14 mai 2020
Entretien avec Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique, collaborateur d’Orient XXI et d’Afrique Magazine, chroniqueur au Quotidien d’Oran. Il a publié plusieurs ouvrages dont notamment Pleine lune sur Bagdad (Erick Bonnier, 2017), son dernier livre est L’Algérie en 100 questions. Un pays empêché (Tallandier, 2019).

Mondes du travail: mutations et résistances

N°111 – Hiver 2019-2020
Dossier dirigé par Amin AllalMichele Scala et Élisabeth Longuenesse.
Du Maroc à la Turquie, en passant par l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Grèce, l’Italie, le Liban ou la Jordanie, le renouvellement des formes de protestation, plus ou moins directement liées au travail, est désormais un constat transméditerranéen. Dans ces situations contrastées on retrouve le même processus d’affaiblissement des syndicats et de fragilisation du rapport salarial et des protections sociales qui l’accompagnaient. D’un côté, la part de la grande industrie s’est réduite au profit du secteurs des services, y compris des services à la personne, de l’autre, l’individualisation des tâches, le développement de la sous-traitance et les délocalisations, ont permis de contourner les contraintes associées à la norme salariale. La financiarisation de l’économie mondiale a ainsi entraîné un double mouvement de marchandisation accélérée des rapports humains et de pression accrue sur une force de travail cantonnée de façon croissante à des fonctions de service.

Images et imaginaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

COLLOQUE CCMO, en partenariat avec l’iReMMO
23 janvier 2020
Hôtel de Ville de Paris
5 rue de Lobau, 75004

[Dans le contexte de mobilisations de la fin de semaine, la journée  du vendredi 24 janvier a été reportée à une date ultérieure.]

L’exception tunisienne, un mythe ?

Mercredi 13 novembre 2019
Rencontre avec Pierre-Robert Baduel, directeur de recherche honoraire au CNRS en sociologie politique, ancien directeur de l’Institut de recherches sur le Maghreb contemporain, Vincent Geisser, docteur en science politique, chercheur à l’Iremam, directeur de la revue Migrations société.
Modération : Camille Lafrance, journaliste à Jeune Afrique.

La Tunisie démocratique à l’épreuve des urnes

Pictogramme éditorial

Huit ans après le renversement du régime autoritaire en place, la Tunisie vient de vivre une nouvelle étape de sa transition vers une démocratie mature. Les échéances électorales ouvertes par le premier tour de la présidentielle le 15 septembre suivi du deuxième tour le 13 octobre dernier (sans oublier les législatives du 6 octobre) ont montré un pays qui maitrise désormais parfaitement, dans le calme et la transparence, le processus électoral. Montrant encore une fois l’exemple, la Tunisie a su traverser cette nouvelle épreuve, sans violence dans les rues et dans le respect scrupuleux des règles constitutionnelles et des institutions du pays. La démocratie tunisienne en sort confortée : c’est là le premier enseignement de cette période délicate.

Tunisie: lendemains d’élections

Vendredi 18 octobre 2019
Rencontre avec Sophie Bessis, historienne et journaliste, elle a occupé le poste de rédactrice en chef dans plusieurs magazines et revues avant de devenir consultante auprès d’organisations internationales en Afrique. Elle a enseigné à l’Inalco et à Paris I et a écrit une douzaine d’ouvrages traitant du Maghreb et du monde arabe. Son dernier livre est Histoire de la Tunisie, de Carthage à nos jours (Tallandier, 2019).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Dissidents du Maghreb : une histoire méconnue

Mercredi 15 mai 2019
Rencontre avec Pierre Vermeren, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb et des mondes arabo-berbères et Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et chercheure en relations internationales à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes.
Modération : Pascal Airault, journaliste et éditorialiste au service international de L’Opinion sur l’Afrique et le Moyen-Orient.

Agriculture et politique : des champs d’insécurité

N° 108 – Printemps 2019
Dossier dirigé par Matthieu Brun
L’agriculture n’est en effet pas un secteur économique comme les autres. Elle est une activité mais aussi un mode de vie en relation avec des dynamiques sociales, culturelles, démographiques, environnementales et politiques. Bien qu’elle soit en déclin dans sa contribution au Produit intérieur brut et à la croissance économique, elle demeure dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée pourvoyeuse d’emplois, de revenus mais aussi de stabilité.

Moments démocratiques dans le monde arabe

Jeudi 18 avril 2019
Institut du monde arabe, salle du Haut-Conseil
1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris
3 tables-rondes :
Egypte 1919 : une révolution manquée ?
La Syrie, de (l’espoir de) l’indépendance aux coups d’État
Le Maghreb, des démocraties inachevées ?

A quoi ça sert, un diplomate ?

Jeudi 4 avril 2019
Rencontre avec Yves Aubin de la Messuzière, diplomate, directeur de la section Afrique du Nord et Moyen-Orient du Quai d’Orsay de 1998 à 2002. Ancien ambassadeur de France au Tchad, en Irak, en Tunisie et en Italie. Présentation du livre Profession diplomate. Une ambassadeur dans la tourmente (Plon, 2019).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Europe-Méditerranée : une communauté de destin ?

Pictogramme éditorial

Nos façons de parler ne sont jamais innocentes, et nos expressions machinales traduisent souvent les malheurs et injustices du temps. Ainsi, l’expression que j’ai moi-même reprise à l’occasion de la conférence inaugurale du Salon Maghreb-Orient des livres à Paris : « Europe-Méditerranée », formule mise en circulation par la Conférence de Barcelone (1995) où Méditerranée, après le trait d’union, indique l’Autre, l’ailleurs, l’étranger, comme si l’Europe était devenue étrangère à son propre nombril historique, à sa matrice qu’est le Mare Nostrum, notre berceau devenu cimetière où ont disparu 17 000 migrants depuis 2014…

Le corps, la sexualité, l’amour : quoi de neuf en Méditerranée ?

Samedi 19 janvier 2019 – 11h30-17h45
Dans le cadre du cycle 2018-2019 de l’Université populaire sur le thème : Méditerranée-Moyen Orient : questions de société, sociétés en question.
Amour, genre et sexualité dans le monde arabo-musulmanCorinne Fortier, anthropologue, psychologue et réalisatrice, chargée de recherche au CNRS au Laboratoire d’anthropologie sociale, Des savoir-faire aux savoir-taire: Virginité et codification de la transgression dans la société tunisienne contemporaine, Ibtissem Ben Dridi, anthropologue et ingénieure de recherche à l’Institut National du Cancer, L’émergence d’un espace public LGBT en Turquie, Idil Engindeniz, chercheure à l’Université Galatasaray d’Istanbul, dont les recherches actuelles portent sur les questions d’espace public, de genre, de journalisme et études LGBTIQ.

Le Maghreb entre impasses et perspectives de changement

COLLOQUE
Samedi 1er décembre 2018 – 9h-18h
Palais du Luxembourg – Salle Médicis Paris 6e

3 tables-rondes:
L’après-printemps arabe dans les pays du Maghreb
Le Maghreb étranglé dans la mondialisation ?
Les enjeux stratégiques et la sécurité dans la région du Maghreb

Tunisie : une troisième voie entre islam politique et ancien régime ?

Jeudi 4 octobre 2018
Rencontre avec Aziz Krichen, économiste et sociologue, ancien ministre conseiller à la présidence de la République entre 2012 et 2014. Entré jeune dans le combat contre la dictature en Tunisie, il a connu la prison et a été contraint par deux fois à l’exil, sous Bourguiba puis sous Ben Ali.Il a publié de nombreux articles et ouvrages, dont notamment Le syndrome Bourguiba (1992).
Modération : Pierre Vermeren, historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb et des mondes arabo-berbères.

Libye : une société déchirée

Projection-débat
Mercredi 4 juillet 2018
Projection du documentaire La déchirure (26 mn, 2018), produit par Inkyfada, média d’investigation tunisien, suivie d’un débat.
Rencontre avec Erige Sehiri, réalisatrice et productrice. En 2012, elle réalise «Le Facebook de mon père» et participe au projet collectif «Albums de Famille» qui reçoit le prix coup de coeur CINEMED. En 2013, elle co-fonde le média d’investigation tunisien Inkyfada. En 2018, elle réalise le court documentaire « La déchirure » produit par Inkyfada. Marwan Tashani, ancien juge libyen et directeur du Defender Center for Human rights.  Il  préside également l’Association des magistrats libyens et fait de la recherche dans le domaine de la justice transitionnelle, des droits humains et de la réforme judiciaire, Ingrid Metton, avocate à la Cour. Elle est également l’une des avocates françaises des détenus sahraouis dans le procès de Gdeim Izik

Tunisie, une justice en transition

Projection-débat
Mercredi 27 juin 2018
Rencontre avec Ricard Gonzalez, co-réalisateur, avec Marc Almodovar, de ce documentaire inédit en France. Journaliste spécialiste du monde arabe et de la Catalogne, il a travaillé plusieurs années comme correspondant à Washington (El Mundo) avant d’être correspondant au Caire pour El Pais entre 2011 et 2015, puis en Tunisie aujourd’hui. Il est l’auteur de l’ouvrage « Ascenso y caída de los Hermanos Musulmanes » (« Ascension et chute des Frères musulmans », éditions UOC, 2014), Jérôme Heurtaux, maître de conférences en science politique à l’Université Paris-Dauphine. Chercheur en détachement à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) à Tunis, responsable du projet «Recompositions et reconversions des élites tunisiennes. Sociologie d’un changement de régime».
Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO et professeur émérite des Universités.

Entre arabité et occidentalisation : Les Juifs de Tunisie et d’Algérie au XXe siècle

Mardi 29 mai 2018
Rencontre avec Danielle David-Setbon, enseignante en philosophie, elle s’est ensuite engagée dans la formation permanente à l’IFOREP. Elle est auteure notamment de Paris-Tunis-Kairouan, un retour aux sources (Hémisphères, 2018), Lucette Valensi, historienne, directrice d’études à l’EHESS, membre associée au Centre de recherches historiques, auteure de Juifs et musulmans en Algérie (Tallandier, 2016).
Modération : Monique Cerisier-ben Guiga, sénatrice honoraire, vice-présidente de l’iReMMO.

Tunisie : transition, protestation, répression

Mardi 23 janvier 2018
Rencontre avec Jérôme Heurtaux, maître de conférences en science politique à l’Université Paris-Dauphine. Chercheur en détachement à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) à Tunis, responsable du projet « Recompositions et reconversions des élites tunisiennes. Sociologie d’un changement de régime ».
Modération: Dominique Vidal, journaliste et historien.

Services secrets. Espionnage et renseignement au Moyen-Orient

24 octobre 2017
Présentation du numéro 36 de la revue Moyen-Orient : Service secrets. Espionnage et renseignement au Moyen-Orient.
Rencontre avec Flavien Bourrat, géographe, responsable de programmes à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM) sur la région Afrique du Nord – Moyen Orient, Agnès Levallois, consultante, spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l’iReMMO.
Modération : Manon-Nour Tannous, docteure en relations internationales, ATER à la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France et chercheure associée au Centre Thucydide à l’Université Panthéon-Assas Paris II.

Où en est la transition démographique dans le monde arabe ?

Je ne vais pas faire un cours de démographie. Ce serait lassant. Je vais essayer de montrer les implications de la démographie, socio-économiques et idéologiques dans le monde arabe. Quels sont les enseignements qu’on peut tirer de sa transition démographique? Et, de ce qui survient actuellement, les contre-transitions démographiques ?
Par Youssef Courbage

France, le retour d’une « politique arabe » ?

Mardi 9 mai 2017
Présentation du numéro 34 de la revue « Moyen-Orient ».
Rencontre avec : Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et chercheure en relations internationales à l’université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne et collaboratrice du site d’information Orient XXI, et Alexandrine Barontini, maître de conférences en arabe marocain (sociolinguistique et anthropologie) à l’INALCO.
Modération: Giovanna Tanzarella, spécialiste de la société civile méditerranéenne, membre du Conseil d’administration de l’iReMMO.

Maghreb : la politique étrangère de la France

9 mai 2017
Entretien avec Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et chercheure en relations internationales à l’université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne, collaboratrice du site d’information Orient XXI. Elle est auteure de l’ouvrage Le Maghreb dans les relations internationales (CNRS éditions, 2011).

La montée des islamismes

Samedi 13 mai 2017
La révolution khomeyniste,
avec Yann Richard, professeur émérite d’études iraniennes à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, spécialiste de la sociologie religieuse du chiisme moderne, de l’histoire de l’Iran contemporain ainsi que de la littérature persane. Frères musulmans et printemps arabes, avec Pierre Puchot, écrivain et journaliste indépendant spécialisé sur le Maghreb et le Moyen-Orient,  il a dirigé Les frères musulmans et le pouvoir (2011-2014) (Editions Galaade, 2015). Daech: idéologie et propagande avec Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l’Irak, maître de conférences en science politique et études moyen-orientales à l’Université de Limerick, en Irlande, auteure notamment de L’État islamique pris au mot (Armand Colin, à paraître).

Partis et partisans dans le monde arabe post-2011

mardi 17 janvier 2017
Présentation du numéro 98 de Confluences Méditerranée, la revue de l’iReMMO.Layla Baamara, Doctorante en science politique à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence (CHERPA).Thomas Hill, Docteur en histoire, il a enseigné l’histoire et l’anthropologie à Columbia, Berkeley, Cambridge, et Science-po Paris.
Modération: Xavier Guignard, ATER et doctorant en science politique à l’Université Paris I.

Partis et recompositions politiques : quelques enseignements du « Printemps arabe »

Longtemps délaissés par les sciences sociales, les partis politiques dans le monde arabe suscitent depuis quelques années un regain d’intérêt. Vingt ans après un travail coordonné par Pierre-Robert Baduel sur le Maghreb dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (1996), dix ans après un numéro dirigé par Myriam Catusse dans la même revue sur le Machrek (2006) il semble que l’appel à un renouveau de l’approche du fait partisan ait été entendu.

Par Robin Beaumont est doctorant en Études politiques à l’EHESS (CETOBaC) allocataire du programme ERC WAFAW (IREMAM) et Xavier Guignard est ATER et doctorant en science politique à l’Université Paris 1 (CESSP), chercheur associé à l’IReMMO.

Le Maghreb à l’épreuve de la mondialisation

mardi 8 novembre 2016
Xavier Richet, professeur, Université de la Sorbonne-nouvelle, chaire Jean Monnet d’économie, co-responsable du séminaire BRIC, (EHESS et Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris).
Nadji Safir, sociologue et consultant international spécialiste du Maghreb.

Partis et partisans dans le monde arabe post-2011

N°98 – Automne 2016
Dossier dirigé par Robin Beaumont et Xavier Guignard
Longtemps délaissés par les sciences sociales, les partis politiques dans le monde arabe suscitent depuis quelques années un regain d’intérêt. Vingt ans après un travail coordonné par Pierre-Robert Baduel sur le Maghreb dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (1996), dix ans après un numéro dirigé par Myriam Catusse dans la même revue sur le Machrek (2006) il semble que l’appel à un renouveau de l’approche du fait partisan ait été entendu. Ce numéro de Confluences Méditerranée se propose de présenter quelques- uns de ces récents travaux, pour certains encore inédits, et, adoptant une perspective comparatiste, d’explorer avec eux les pistes qu’ils ouvrent quant aux recompositions politiques dans la région. En rassemblant ses auteurs autour d’un même objet, d’une même séquence historique et d’une même approche, ce numéro entend ainsi souligner l’intérêt du parti à la fois comme lieu d’observation privilégié des transformations socio-politiques que connaît le monde arabe depuis 2011, et des partisans comme acteurs de ces recompositions.

Monde arabe : le grand chambardement

mardi 25 octobre 2016
Rencontre avec Yves Aubin de la Messuzière, diplomate et auteur de Monde arabe : le grand chambardement, ed. Plon, 2016.
Modération : René Backmann, Chroniqueur à Médiapart et membre de l’iReMMO.

Paix et guerres au Moyen-Orient : Séance inaugurale 2016-17

samedi 1er octobre 2016
Violences au Moyen-Orient, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités et Président de l’iReMMO, Nahda : la renaissance arabe. Esquisse d’une histoire conceptuelle, avec Anne-Laure Dupont, historienne et arabisante, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne, Dimension religieuse des conflits contemporains au Moyen-Orient, avec Dominique Avon, professeur d’Histoire à l’Université du Maine (Le Mans) et co-directeur de l’Institut du pluralisme religieux et de l’athéisme (IPRA).

Tunisie, monde arabe : la promesse du printemps

Mercredi 18 mai 2016
Rencontre avec Aziz Krichen, sociologue et économiste de formation, ancien opposant, il a été ministre-conseiller à la présidence de la République sous le mandat de Moncef Marzouki avant de démissionner. Modération : Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et chercheuse à l’université de Paris 1 (Panthéon Sorbonne).

Crises sans frontières

N° 94 – Été 2015
Dossier dirigé par Pierre Blanc
Souvent il nous faut revenir à la source des mots pour en retrouver la richesse perdue. Leur usage sur les temps longs les a souvent défigurés voire amputés d’un de leur sens. Le mot crise que nous avons choisi pour ce dossier illustre cette tendance au délavage de leur contenu. En latin médiéval, le terme crisis signifie un assaut de la nature ou la manifestation violente d’une maladie. Mais si l’on parcourt un peu plus les chemins de l’histoire, on y découvre que krisis, en grec, signifiait jugement ou décision. Quand il est ici question de crises sans frontières, c’est bien en référence à ce double sens qu’il a été choisi. Il fait allusion à la violence qui se déploie sous nos yeux tout comme à ce moment de décision – peut-être – ou au moins de jugement que son autre sens évoque.

Tunisie : ressources de la société civile et avenir

10 février 2011 Avec :  Cherif Ferjani, Professeur à l’Université Lumière Lyon 2, directeur du Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen Orient (GREMMO) à la Maison de l’Orient méditerranéen.  Pierre Vallaud, historien, spécialiste de l’histoire des conflits au XXe siècle, a écrit notamment un Atlas géopolitique du Proche et du Moyen-Orient (Perrin) et […]

Ceux de Lampedusa

Ceux de Lampedusa 26/04/11  Témoignage de Tunisiens débarqués à Lampedusa pendant et suite à la révolution tunisienne.  Éclairage par leur avocate Me Samia Maktouf et Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche Centre d’Études et de Recherches Internationales Sciences-Po (CERI).