Mardi 10 octobre 2017

Projection du documentaire Rihla, sur les sentiers culturels du monde arabe en présence de l’équipe du film.

En 2015, ONORIENT donne naissance à ONORIENTOUR, un projet citoyen de journalisme culturel et itinérant.

4 explorateurs vivent une immersion dans les pratiques artistiques contemporaines de six pays du monde arabe et livrent, à travers le portrait de nombreux créateurs, une conception multi-facettes de l’arabité.
De la musique nubienne en Égypte, touareg en Algérie en passant par une virée street-art à Beyrouth le film-documentaire d’ONORIENT vous fera vivre une « Rihla » sur les sentiers culturels du monde arabe.

Rencontre avec :

Seloua Luste Boulbina, philosophe et politiste, chercheuse associée (habilitée à diriger des recherches) au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l’Université Denis Diderot et ancienne directrice de programme au Collège International de Philosophie (2010-2016). Elle travaille principalement sur la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie). Elle est l’auteure de L’Afrique et ses fantômes(Présence africaine 2015), Les Arabes peuvent-ils parler ? (Blackjack 2011/Payot Poche 2014), Le Singe de Kafka et autres propos sur la colonie (Sens Public 2008) et Grands Travaux à Paris (La Dispute 2007). Elle a coordonné de nombreux ouvrages collectifs, dont Dix penseurs africains par eux-mêmes (Chihab, 2016), Monde arabe : Rêves, Révolte, Révolution (Lignes, 2011), Un monde en noir et blanc (Sens public, 2009) ou Réflexions sur la postcolonie (PUF, 2007) et a écrit de nombreuses contributions et de nombreux articles. Elle collabore avec des artistes :  catalogues d’exposition, projets, conversations publiques (« les artistes parlent aux philosophes »).

Kahena Sanaâ, née à Tunis, vit et travaille actuellement à Paris. Artiste et docteure en Arts plastiques et sciences de l’art à Paris 1 où elle est actuellement (2017/2018) ATER et membre de l’équipe EsPAS à l’Institut ACTE/CNRS/Paris1. Sa thèse, soutenue fin 2015, s’intitule « Déplacement, emplacement, replacement. Poïétiques visuelles du corps urbain », dont la problématique centrale réside dans un questionnement artistique et phénoménologique autour de l’expérience vécue sous le prisme du corps étranger en déplacement où la redéfinition continuelle de son rapport au monde passe par des gestes, des prises de vues et d’écoute, replaçant à chaque occurrence, l’artiste-étrangère. Elle réalise par ailleurs en 2009 une pièce pluridisciplinaire « Je ne sais plus où j’en suis ! » avec six interprètes sur la place de l’étudiant étranger dans la métropole. Elle réalise également des vidéo-performances qui mettent en scène le(s) corps urbain(s).

Oumayma Ajarrai, Ghita Chilla et Hajar Chokairi, réalisatrices du documentaire seront également présentes pour répondre aux questions du public.

En partenariat avec OnOrient

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OnOrient

Inscriptions en ligne

Participation de 8€*
(*5€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi)